l'agriculture face au changement climatique

L’agriculture face au changement climatique : Vers plus de légumineuses dans nos champs ?

Alors que le monde se confronte à la réalité incontestable du changement climatique, l’agriculture, pierre angulaire de notre sécurité alimentaire, se trouve à la croisée des chemins. Les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent la norme plutôt que l’exception, mettant à rude épreuve la capacité des agriculteurs à maintenir la stabilité de leurs rendements.

Dans ce contexte de crise, une des solutions qui émerge est l’intégration accrue des légumineuses dans nos champs. Non seulement ces plantes offrent une résilience remarquable face aux caprices du climat, mais elles jouent également un rôle crucial dans l’amélioration de la santé de nos sols et la réduction de notre dépendance aux engrais chimiques coûteux.

Cette transition vers une agriculture plus diversifiée et durable n’est pas simplement une nécessité écologique ; elle est également une stratégie pragmatique pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale.

Quels sont les enjeux de l’agriculture face au changement climatique ? Comment les légumineuses peuvent jouer un rôle central dans l’adaptation de nos pratiques agricoles au changement climatique, tout en offrant une voie vers une alimentation plus saine et plus équitable pour tous ?

Le changement climatique impact fortement l’agriculture

L’agriculture face au changement climatique subit des transformations profondes et inquiétantes. Les scientifiques prévoient que, si aucune mesure n’est prise, les modifications du climat continueront à perturber gravement les systèmes agricoles traditionnels.

La hausse des températures, en particulier, impacte directement la croissance des plantes. Certaines cultures sont particulièrement vulnérables à des températures élevées, ce qui peut réduire la période de croissance, altérer la photosynthèse et diminuer considérablement les rendements. De plus, des températures plus chaudes peuvent favoriser la prolifération de nuisibles et de maladies, exacerbant encore les risques pour les cultures et la sécurité alimentaire globale.

L’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes pose également un défi particulier. Les agriculteurs doivent désormais faire face à des conditions météorologiques imprévisibles, rendant la planification des cultures plus complexe et risquée. Par exemple, des précipitations trop abondantes peuvent entraîner des inondations qui détruisent les cultures en quelques heures, tandis que de longues périodes de sécheresse peuvent assécher les sols et réduire les réserves d’eau disponibles pour les cultures.

La nécessité d’adapter l’agriculture face au changement climatique est urgente pour maintenir un haut degré d’autonomie alimentaire en France et en Europe. Selon un rapport de la Délégation à la prospective du Sénat, le réchauffement climatique, déjà bien perceptible, continuera à s’accroître jusqu’en 2050 en raison de l’inertie du système climatique mondial. Cette évolution aura des conséquences notables sur l’agriculture, impactant directement les rendements des cultures clés comme le blé, et exacerbant les effets des pathogènes.

L’accroissement des aléas climatiques entraînent une variabilité accrue des rendements. Ces conditions modifiées exposent davantage les cultures aux risques, comme les gels tardifs qui perturbent les floraisons précoces. La qualité même des productions agricoles est menacée, avec des réductions observées en micronutriments et en protéines.

Ces changements soulignent l’importance de développer des stratégies d’adaptation pour minimiser les impacts négatifs sur l’agriculture. L’incorporation de pratiques agricoles durables et la diversification des cultures avec des plantes moins sensibles et plus résilientes, comme les légumineuses, apparaissent comme des réponses essentielles à ces nouveaux défis climatiques.

Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est catégorique : le changement climatique que nous observons est causé par les activités humaines. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a franchi le seuil des 400 ppm (parties par million), un niveau significativement plus élevé que les 350 ppm enregistrées en 1985.

l'agriculture face au changement climatique

L’agriculture face au changement climatique !

Le changement climatique redéfinit les conditions environnementales à l’échelle mondiale, avec des conséquences directes sur l’agriculture. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), environ 8% des terres agricoles actuellement utilisées deviendront inadaptées à l’agriculture d’ici 2100, et ce chiffre pourrait atteindre jusqu’à 30% dans les scénarios les plus pessimistes.

Ces prévisions sont alarmantes, surtout considérant que les rendements des cultures principales comme le maïs, le soja, le riz, et le blé ont déjà subi une diminution significative, avec une perte estimée entre 9 à 10 % de la production totale de céréales entre 1981 et 2010.

températures en hausses et risques de gel accrus

Un effet paradoxal du réchauffement climatique est l’augmentation du risque de gel des cultures. Avec des températures plus chaudes notamment au printemps, les périodes de floraison se produisent de plus en plus tôt dans l’année. Cela expose les bourgeons et les fruits en développement aux gelées tardives qui peuvent endommager gravement les récoltes. Cette situation complexifie la planification agricole et menace la viabilité de nombreuses exploitations.

Quelques conséquences du réchauffement climatique

Le changement climatique favorise également le développement de maladies végétales et animales et la prolifération d’insectes nuisibles, exacerbant les défis pour les agriculteurs qui doivent constamment adapter leurs méthodes de gestion des cultures et du bétail.

De plus, les modifications des conditions climatiques ont poussé les agriculteurs à avancer les dates de récolte, ce qui peut non seulement détériorer la qualité des produits mais aussi compliquer la gestion des opérations agricoles et des ressources humaines.

Quand le changement climatique menace la souveraineté et la sécurité alimentaire

Les conséquences du changement climatique ne se limitent pas uniquement aux champs; elles affectent toute la chaîne alimentaire. La réduction de la surface cultivable et les pertes de récoltes forcent parfois à importer de la nourriture, soulevant des questions de souveraineté alimentaire, y compris pour des pays comme la France.

Les consommateurs ressentent également l’impact sous forme de hausses de prix, ce qui peut menacer la sécurité alimentaire, surtout dans les communautés les plus vulnérables.

Selon le GIEC, les pertes de récoltes dues aux sécheresses et aux canicules auraient triplé au cours des 50 dernières années en Europe, un signal clair que le changement climatique affecte déjà lourdement le secteur agricole.

Où en est l’évolution du climat en France ?

Les récentes analyses du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) montrent de manière incontestable que le climat mondial, y compris en France, a connu une accélération significative de son évolution depuis 1980.

En France, la température a augmenté en moyenne de +0,4°C par décennie depuis cette date, un rythme environ trois fois plus rapide que celui observé lors des périodes précédentes.

Cette tendance n’est pas uniforme à travers le pays : elle est moins marquée dans les régions du nord et du nord-est et plus prononcée dans le sud-ouest. Les zones côtières bénéficient aussi d’une légère atténuation des effets du réchauffement climatique.

augmentation des températures moyennes avec le changement climatique

Quels sont les impacts déjà visibles du changement climatique sur l’agriculture en France ?

Variations saisonnières des températures :

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas en été que les températures augmentent le plus rapidement, mais au printemps, avec une hausse moyenne de +0,7°C par décennie.

Cette augmentation des températures maximales quotidiennes, plus rapide que celle des températures minimales, est un indicateur d’une sécheresse atmosphérique croissante, affectant directement les cycles de croissance des plantes et les périodes de semis.

Dates de récoltes

Depuis 1980, les dates des vendanges en France ont avancé de 5 jours par décennie, tandis que les dates des moissons ont avancé de 2 jours par décennie. Ces changements indiquent une adaptation des pratiques agricoles aux variations climatiques qui affectent les cycles de croissance des cultures.

moisson de blé et vendange des vignes
Les dates de récoltes sont de plus en plus précoces sont l’effet du réchauffement climatique

Risques accrus liés aux aléas climatiques :

Les épisodes de gel tardif au printemps, qui peuvent désormais survenir après des périodes de floraison précoces dues à des hivers doux, posent un risque accru pour des cultures telles que la vigne et les fruits à pépins. De même, la fréquence accrue des épisodes de grêle et d’inondations soudaines menace la stabilité des rendements agricoles.

Rendements du blé :

Depuis le milieu des années 1990, le rendement en blé tendre plafonne, principalement en raison de printemps plus chauds et secs. Cette stagnation des rendements reflète directement l’impact des changements climatiques sur l’agriculture traditionnelle.

champ de blé : les rendements en blé sont de plus en plus soumis aux aléas climatiques
Champ de blé : les rendements en blé sont de plus en plus soumis aux aléas climatiques

Augmentation du taux d’alcool des vins :

Les vins français ont vu leur titre alcoométrique augmenter de 2° au cours des trente dernières années, un phénomène directement lié à l’accroissement des températures, affectant la qualité et les caractéristiques des vins produits.

Variabilité hydrique et impacts écologiques :

La baisse générale de l’humidité des sols et la diminution des débits de certains fleuves sont d’autres conséquences du changement climatique. Ces changements ont des répercussions complexes sur l’agriculture, affectant la gestion de l’eau et la santé des écosystèmes.

L’agriculture face au changement climatique : quel climat en France demain ?

Le climat en France est en pleine mutation, un changement révélé par des avancées significatives en climatologie et corroboré par les rapports du GIEC.

Court à Moyen Terme (2025-2050)

Selon les prévisions, la température moyenne annuelle en France devrait augmenter de 0,6 à 1,3 °C d’ici 2050, comparé à la période de référence de 1976-2005.

Cette hausse des températures entraînera une augmentation de l’évapotranspiration et influencera le régime des précipitations, avec de légères augmentations attendues tant en hiver qu’en été, bien que leur répartition sur le territoire reste incertaine.

Ces changements affecteront directement l’agriculture, notamment par la multiplication des vagues de chaleur estivales et la raréfaction des jours froids, modifiant ainsi les cycles de croissance des cultures.

Long Terme (2071-2100)

Les projections indiquent une hausse continue des températures, plus marquée en été qu’en hiver. Pour les scénarios de fortes émissions de gaz à effet de serre, l’augmentation pourrait dépasser +5°C l’été, avec des vagues de chaleur estivales prolongées de 20 jours ou plus.

On estime que les précipitations hivernales pourraient augmenter de +10 à +75 mm, tandis que l’évolution en été reste plus incertaine.

Gestion des Ressources en Eau

Un aspect critique pour l’agriculture sera la gestion des ressources en eau. L’augmentation de l’évapotranspiration, due au réchauffement climatique, réduira les écoulements d’eau, affectant les nappes phréatiques et les débits des rivières.

D’ici le milieu du siècle, la recharge des nappes pourrait diminuer de 10 à 25 % en France, avec des baisses allant jusqu’à 30 à 55 % dans certaines régions comme le Sud-Ouest.

Pour ce qui est des rivières, les débits devraient aussi s’orienter à la baisse : de – 10 à – 40 % pour les débits annuels sur la quasi-totalité du pays.

Ces modifications auront un impact direct sur l’irrigation, la disponibilité de l’eau pour le bétail et les cultures, exacerbant la vulnérabilité de l’agriculture aux sécheresses.

(Source : Projet Explore 2070, Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie)

rivière asséchée

Repenser le système agricole pour atténuer le changement climatique

Face aux défis posés par le réchauffement climatique, il devient impératif de mettre en place une stratégie d’adaptation axée sur la diversification géographique et culturale de l’agriculture. Cette approche vise à augmenter la résilience des systèmes agricoles en répartissant les risques, tout en répondant aux besoins locaux et en réduisant la dépendance aux importations de produits tels que le soja.

Re-territorialisation et autosuffisance alimentaire

La re-territorialisation de certaines productions est essentielle, notamment pour les cultures excessivement dépendantes des importations. Cependant, il est crucial de reconnaître que tout système alimentaire conçu uniquement dans un petit périmètre géographique pourrait se révéler vulnérable aux aléas climatiques, en particulier s’il manque de diversité.

Une approche prudente envers les politiques alimentaires locales devrait viser l’autosuffisance tout en maintenant une ouverture vers des réseaux de distribution plus larges pour pallier les risques locaux.

Diversification culturale pour une agroécologie dynamique

Enfin, une diversification culturale plus poussée est cruciale. L’adoption de pratiques agroécologiques, incluant un plus grand nombre d’espèces cultivées, pourrait diminuer significativement la vulnérabilité aux bioagresseurs qui deviennent plus virulents avec le réchauffement climatique.

De plus, cette diversification culturale réduit l’exposition aux aléas climatiques en n’affectant pas toutes les cultures de la même manière ni au même moment lors d’événements climatiques extrêmes.

l'agriculture face au changement climatique
La diversification culturale est une des clés pour l’agriculture de demain

Le développement des légumineuses : un pilier contre le changement climatique

Dans un contexte d’agriculture en pleine mutation face au changement climatique, les légumineuses se démarquent par leur capacité à offrir des solutions durables et écologiquement responsables. Ces cultures, qui incluent des variétés telles que les pois, les lentilles et les fèves, jouent un rôle crucial dans la diversification des cultures et l’amélioration de la résilience des systèmes agricoles.

Diversification et résilience des cultures

Les légumineuses sont particulièrement appréciées pour leur aptitude à fixer l’azote atmosphérique, ce qui enrichit le sol et réduit le besoin d’engrais chimiques. Cette propriété les rend particulièrement utiles dans les rotations de cultures, où elles peuvent préparer le terrain pour des cultures subséquentes plus exigeantes en nutriments.

En outre, la diversification des cultures avec des légumineuses peut réduire les systèmes de monoculture, souvent vulnérables aux perturbations climatiques et aux infestations de nuisibles.

Sécurité alimentaire et nutrition

Les légumineuses sont une source importante de protéines végétales, de fibres, de vitamines et de minéraux, ce qui en fait un élément essentiel pour la sécurité alimentaire, notamment dans les régions les plus touchées par le changement climatique.

Leur culture peut contribuer à stabiliser les systèmes alimentaires locaux et à offrir une alternative nutritive et abordable par rapport aux sources de protéines animales, plus coûteuses et dont l’empreinte carbone est plus élevée.

Adaptation aux conditions climatiques changeantes

Les légumineuses ont la capacité de prospérer dans une variété de conditions climatiques, y compris dans des environnements arides ou avec des précipitations irrégulières, ce qui les rend particulièrement adaptées aux scénarios de changement climatique.

Leur résilience aux conditions de stress hydrique les rend également précieuses pour les agriculteurs confrontés à des restrictions d’eau ou à des saisons de croissance irrégulières.

Implications économiques et environnementales

La culture de légumineuses peut également avoir des répercussions positives sur l’économie locale. En réduisant les coûts liés aux intrants chimiques et en augmentant la biodiversité des systèmes agricoles, les légumineuses peuvent aider à soutenir les économies rurales.

De plus, leur capacité à stocker le carbone dans les sols contribue à la lutte contre le changement climatique, en séquestrant le carbone qui autrement contribuerait à l’effet de serre. Cette capacité est un point clé permettant à l’agriculture de se « décarbonner ». En effet, la production agricole est l’un des secteur les plus émetteurs de gaz à effet de serre*

*D’après le GIEC, l’agriculture est responsable de 13% des émissions de CO244% de celles de méthane, et 81% de celles de protoxyde d’azote entre 2007 et 2016. Au total, la production agricole mondiale produirait environ 23% des émissions totales d’origine humaine. (En savoir plus).

Avantages environnementaux des légumineuses dans l’agriculture

Les légumineuses jouent un rôle crucial dans la réduction des gaz à effet de serre (GES) associés à l’agriculture, un secteur significativement impacté par la nécessité de réduire les émissions de CO2 et de N2O (protoxyde d’azote).

En effet, la fertilisation azotée, qu’elle soit minérale ou organique, représente entre 70 à 90 % des émissions de GES durant le cycle de vie d’une matière première agricole, du champ jusqu’à sa récolte. Ces émissions résultent principalement des transformations de l’azote dans le sol, processus naturels accélérés par l’usage d’engrais.

Les légumineuses se distinguent par leur capacité unique à fixer l’azote atmosphérique grâce à un processus biologique symbiotique, sans nécessiter d’apports en engrais azotés. Ce mécanisme naturel ne génère pas de N2O, contrairement aux méthodes conventionnelles de fertilisation. Cette caractéristique fait des légumineuses des cultures à empreinte carbone nettement inférieure.

Selon les données d’AgriBalyse, un hectare de pois, féverole, lupin, ou soja génère environ 70 à 80 % moins de GES par rapport à un hectare de blé, principalement en raison de l’absence de fertilisation azotée.

culture de pois chiche
Les légumineuses ont un rôle important à jouer dans l’agriculture de demain (ici des pois chiches)

Impacts sur la rotation des cultures

L’introduction des légumineuses dans les systèmes de grandes cultures est également bénéfique pour la diversification et la durabilité de l’agriculture. Les études montrent que l’inclusion de 20 % de pois protéagineux dans des rotations céréalières conventionnelles peut réduire les émissions de GES de 16 %.

Ce résultat souligne l’importance des légumineuses non seulement pour la réduction de l’impact environnemental de l’agriculture mais aussi pour leur contribution à une gestion plus durable des ressources naturelles.

Selon FAOSTAT, 85 millions d’hectares de légumineuses ont été cultivés en 2014 dans le monde. Cela a permis de fixer entre 3 et 6 millions de tonnes d’azote. Les légumineuses contribuent ainsi à réduire l’utilisation de fertilisants, réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Conclusion

Les signes du changement climatique sont déjà présent et selon les experts ils devraient continuer à s’intensifier dans les prochaines années. L’agriculture est au carrefour de plusieurs enjeux : c’est un des secteur les plus émetteurs de gaz à effet de serre mais aussi un de ceux qui subi le plus les effets des changements climatiques.

Face à la forte demande en protéines végétales et à la nécessité de systèmes agricoles plus durables, les légumineuses offrent des atouts indéniables. Leur capacité à fixer l’azote améliore la fertilité des sols sans coûts supplémentaires liés aux intrants chimiques et minimise leur impact écologique. Ainsi, elles représentent une solution efficace et écologiquement responsable pour répondre aux défis de l’agriculture face au changement climatique.


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