alimentation végétale : un besoin pour la transition alimentaire du 21eme siècle

Notre alimentation impacte directement le réchauffement climatique ! Pourquoi faire le choix d’une alimentation végétale ?

Chaque jour, nos choix alimentaires dessinent l’avenir de notre planète. Face à l’urgence climatique qui marque notre époque, il est essentiel de comprendre le rôle majeur que joue notre alimentation dans l’équation environnementale globale. Alors que les rapports scientifiques ne cessent de souligner l’impact de certaines pratiques agricoles et alimentaires, il apparaît de plus en plus clairement que l’adoption d’une alimentation plus végétale pourrait être l’une des solutions les plus efficaces et les plus accessibles pour combattre le réchauffement climatique.

Comment nos habitudes de consommation affectent directement la santé de notre planète? Quel est l’impact environnemental de notre système alimentaire ? Pourquoi il est urgent, tant pour la terre que pour notre bien-être, de faire le choix d’une alimentation plus végétale ?

Comprendre l’impact environnemental de notre alimentation

Depuis le début du XXe siècle, les régimes alimentaires dans les pays occidentaux ont subi une transformation majeure, passant d’une alimentation basée sur les céréales, les féculents et les légumes secs à une consommation accrue de produits animaux, de fruits, de corps gras et de sucre.

Cette diversification, bien que représentant un enrichissement calorique, s’est accompagnée d’effets délétères pour la santé humaine et l’environnement, exacerbant le réchauffement climatique et dégradant les ressources naturelles.

La transition vers des diètes plus carnées

Au cours des Trente Glorieuses, la consommation de viande et de poisson a considérablement augmenté, doublant entre 1950 et la fin des années 1980.

Cependant depuis le milieu des années 1990, on observe en France une diminution de la consommation de viande (source: Agreste).

tableau de la consommation de viande en France
Evolution de la consommation de viande en France

Parallèlement, l’introduction accrue de produits laitiers a continué de croître avant de connaître également un recul.

Autre constat, au cours du XXe siècle, l’utilisation et la culture des légumineuses ont considérablement diminué en Europe. En France, par exemple, la consommation de légumes secs est tombée de 7,3 kg par personne par an en 1920 à seulement 1,4 kg en 1985.

Aujourd’hui, moins de la moitié des Français consomment des légumineuses au moins une fois par semaine. De plus, les surfaces cultivées dédiées aux légumineuses pour l’alimentation humaine restent marginales, représentant moins de 1 % des terres agricoles dédiées aux grandes cultures. Cette régression est largement due à l’intensification agricole initiée dans les années 1950, qui a favorisé d’autres types de cultures au détriment des légumineuses.

Aujourd’hui, la consommation de légumes secs en France est repartie en légère hausse : environ 2 kg / pers / an.

Ces changements dans les habitudes alimentaires ont induit une augmentation des émissions de gaz à effet de serre, une intensification de l’utilisation des terres agricoles pour l’élevage et une pression accrue sur les ressources en eau et les écosystèmes.

Le défi d’une alimentation durable

La nécessité d’adopter des systèmes alimentaires plus durables est désormais clairement établie. Les études scientifiques contemporaines soutiennent que ces modèles doivent être sobres et tourné vers une alimentation plus végétale pour réduire leur impact environnemental.

Cette transition vers une alimentation plus durable a déjà commencé à émerger spontanément au sein de la société et fait partie des grandes tendances de l’alimentation de demain !

Cependant, l’intervention des pouvoirs publics est essentielle pour encourager et amplifier ce mouvement. Cela inclut des mesures pour réduire les inégalités économiques et culturelles face à l’alimentation, qui sont les principaux freins à l’adoption de régimes sains, et pour promouvoir le développement de cultures comme les légumineuses, cruciales pour la transformation des systèmes alimentaires.

Implications globales des régimes alimentaires occidentaux

À mesure que le niveau de vie mondial augmente, de plus en plus de populations adoptent un régime hyper calorique riche en viandes, typique des pays développés.

Ce modèle alimentaire, tentant de répondre à une demande croissante avec des ressources limitées, entraîne des conséquences négatives en cascade : augmentation du surpoids, de l’obésité, et des maladies chroniques; dégradation des ressources naturelles; accélération de la déforestation; augmentation de la pollution; et des défis accrus liés à la sécurité alimentaire mondiale.

Une prise de conscience des enjeux écologiques de l’alimentation

L’impact des systèmes alimentaires sur le réchauffement climatique global

Le système alimentaire mondial est un acteur majeur du réchauffement climatique. En effet, ce dernier contribue grandemengt aux émissions de gaz à effet de serre (GES).

D’après le GIEC, l’agriculture est responsable de 13% des émissions de CO2, 44% de celles de méthane, et 81% de celles de protoxyde d’azote entre 2007 et 2016. Au total, la production agricole mondiale produirait environ 23% des émissions totales d’origine humaine.

Toutefois, les émissions issues directement de l’agriculture ne constituent pas l’ensemble de l’empreinte carbone totale du système alimentaire. En effet, ce dernier est également responsable d’émissions indirectes, à la fois en amont, avec la production des engrais, et en aval, au niveau de la transformation, de la distribution et de la consommation des produits alimentaires.

Selon une étude récente de l’Institute for Climate Economics (I4CE), les émissions totales liées à la demande alimentaire mondiale étaient estimées à 13,8 gigatonnes d’équivalent CO2 (éqCO2) en 2010, ce qui représente environ 28 % de toutes les émissions globales, tous secteurs confondus.

Il est important de noter que cette estimation comporte des marges d’erreur significatives. Mais ce qui est certain, c’est que parmi ces émissions, celles découlant de la consommation de produits issus de l’élevage sont particulièrement préoccupantes. Elles représenteraient près des 2/3 des émissions totales liées à l’alimentation à l’échelle mondiale.

L’empreinte carbone de l’alimentation en France

Un individu en France ingère environ 2,4 kg d’aliments quotidiennement (environ 50% d’aliments solides et 50% de liquides). Pour ce qui est des produits solides, les 2/3 de produits d’origine végétale (produits céréaliers, fruits et légumes) et 1/3 de produits d’origine animale (lait, viande principalement) mais l’apport en protéines lui est l’inverse (Environ 2/3 des protéines proviennent des aliments animaux et 1/3 des produits végétaux).

En France, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) a collaboré avec plusieurs partenaires au sein du programme Agribalyse. Ce programme a pour but de développer des outils permettant de calculer précisément les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’alimentation. De la production des aliments jusqu’à l’assiette du consommateur, en prenant également en compte les émissions dues aux importations alimentaires.

Les résultats montrent que l’empreinte carbone de l’alimentation en France atteint 163 millions de tonnes d’équivalent CO2, représentant 24 % de l’empreinte carbone totale des ménages français.

Une inspection plus minutieuse révèle que c’est principalement l’amont du système alimentaire qui est responsable de ces émissions, la production agricole constituant à elle seule deux tiers de l’empreinte carbone du secteur.

bilan carbone système alimentaire en France par secteur
Bilan carbone du système alimentaire en France par secteur

Détail important, plus de trois quarts (77 %) des émissions agricoles sont liées principalement à deux facteurs :

  • Production animale : La fermentation entérique chez les ruminants et les effluents des élevages génèrent 44 % des émissions agricoles sous forme de méthane (CH4).
  • Engrais azotés synthétiques : Ces produits de synthèse, utilisés en grande quantité dans l’agriculture, libèrent du protoxyde d’azote (N2O), représentant plus d’un tiers (34 %) des émissions agricoles.

Il est bon de rappeler toutefois que la France se distingue par ses efforts pour réduire l’empreinte carbone de son système alimentaire. Selon le Food Sustainability Index, le système alimentaire français est considéré comme le plus vertueux parmi les pays développés.

Le poids de l’élevage dans les émissions de gaz à effet de serre

Il est crucial de noter que la production de N2O est intimement liée à l’élevage, étant donné que plus de la moitié des céréales et oléoprotéagineux cultivés en France sont destinés à l’alimentation animale. En somme, les produits issus de l’élevage sont responsables d’environ 60% des émissions de GES du secteur agricole.

En France, la consommation de viande et de lait mobilise plus de 80 % de la surface agricole.

Alimentation végétale : Vers des systèmes alimentaires plus durables

L’empreinte carbone « produit par produit » révèle que les aliments végétaux tels que les légumes, fruits, céréales et légumineuses ont généralement un impact CO2 bien moindre par kilogramme que les produits animaux. Parmi ces derniers, la viande de ruminants est particulièrement émettrice comparée à d’autres sources de protéines comme la volaille, les œufs et le lait.

Ce constat appuie l’idée que la transition vers une alimentation plus végétale peut jouer un rôle crucial dans la réduction des émissions de GES et la lutte contre le réchauffement climatique.

Analyse des émissions de carbone (CO2) pour différents aliments

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Connaissez-vous l’impact environnemental de vos aliments ?

Notre alimentation est également impliquée dans le déclin de la biodiversité

Les systèmes alimentaires ont un rôle prépondérant dans le déclin mondial de la biodiversité, une problématique qui est de mieux en mieux documentée grâce à des études de grande ampleur. Des recherches en Allemagne, par exemple, ont montré une diminution alarmante de 76 % du nombre d’insectes volants depuis 1989.

De manière similaire, une méta-analyse de 73 études mondiales publiée en 2019 a révélé que 40 % des espèces d’insectes ont disparu au cours des dernières décennies.

La principale cause de ce déclin de biodiversité est la perte d’habitat, causée par la transformation des zones naturelles et des terres agricoles peu intensives en zones d’agriculture intensive. Cette transformation est d’ailleurs plus grave que la pollution agricole due à l’utilisation de produits chimiques ou les effets du changement climatique.

En effet, la conversion en vastes étendues de monoculture élimine invariablement les espèces qui ne sont pas adaptées à ces environnements homogénéisés, entraînant une perte massive de biodiversité avant même que les intrants chimiques entrent en jeu.

Transition alimentaire du XXIème siècle : vers quoi doit-on aller ?

Sobriété et végétalisation de l’alimentation

Pour améliorer la durabilité de notre système alimentaire en termes de santé, d’impact environnemental et d’autonomie protéique, deux principaux axes de transformation sont identifiés : la sobriété et la végétalisation.

Diminuer les apports alimentaires (qui sont excessifs dans nos sociétés occidentales) aux niveaux recommandés pourrait nettement améliorer les taux de surpoids et d’obésité, améliorant ainsi la santé générale de la population. Une telle modération alimentaire aurait également un impact positif sur l’environnement, principalement par la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Ces principes de sobriété alimentaire se retrouvent dans divers scénarios prospectifs tels que celui de la prospective Agrimonde-Terra, qui propose un rééquilibrage des régimes vers une fourchette de 2750 à 3000 kcal par jour par habitant, identifié comme le seul scénario durable parmi ceux étudiés. De même, le scénario national AfTerres2050 envisage une réduction de 10 % de la consommation calorique d’ici 2050, et la prospective européenne TYFA prévoit une baisse de 6,2 % de l’apport calorique quotidien.

Pourquoi il est nécessaire de se tourner vers l’alimentation végétale

La végétalisation de l’alimentation, qui implique un rééquilibrage des apports entre protéines végétales et animales, est préconisée pour améliorer la santé, assurer une indépendance protéique et réduire l’impact environnemental.

1) L’alimentation végétale est bonne pour l’environnement

En réduisant la consommation de produits animaux, qui sont parmi les plus grands émetteurs de CO2 par quantité de nourriture produite, on peut significativement diminuer les émissions de GES. De plus, cette réduction de consommation libère d’importantes surfaces agricoles actuellement utilisées pour l’élevage, permettant leur réaffectation à la production directe de nourriture pour les humains, diminuant ainsi la pression sur les espaces naturels et contribuant à la préservation de la biodiversité et des puits de carbone.

L’alimentation végétale réduit également la pollution due aux nitrates, issue de l’utilisation intensive d’engrais et de pesticides pour les cultures destinées à l’alimentation animale. En outre, l’élevage intensif exerce une forte pression sur les ressources en eau, aggravée par le réchauffement climatique.

Les scénarios prospectifs sur l’alimentation, tels que les rapports Agrimonde-Terra et AfTerres, prévoient une augmentation significative de la consommation de céréales, de légumes et de légumineuses d’ici 2050, et une forte réduction de la consommation de viande et d’autres produits animaux.

Ces changements en faveur d’une alimentation plus végétale sont confirmés par les recherches de l’INRAE, qui montrent qu’une réduction de la consommation de viande rouge à 50g par jour par personne pourrait réduire les émissions de GES de 12 %.

2) L’alimentation végétale est bonne pour la santé

En France, les protéines animales représentent actuellement deux tiers de l’apport protéique total, soit 60g sur 90g par jour, alors que l’OMS et recommande un apport total en protéines pour un adulte en bonne santé entre 50 et 70g par jour, avec un équilibre entre protéines animales et végétales. Selon l’ANSES, les protéines animales pourraient être réduite de moitié sans compromettre les besoins nutritionnels des français.

Bien qu’un excès modéré de protéines animales ne soit pas considéré comme un risque majeur pour la santé, il est associé à d’autres déséquilibres alimentaires, notamment une faible consommation de fibres et une consommation excessive de graisses saturées. Un excès important de viande rouge par contre peut conduire à des risques accrus de certains cancers.

Augmenter l’apport en produits végétaux, tout en réduisant celui des produits animaux, pourrait donc aider à corriger ces déséquilibres, en diminuant les graisses saturées et en augmentant les fibres, contribuant ainsi à une alimentation plus saine et plus équilibrée. Vive l’alimentation végétale 😉

rééquilibrage alimentaire recommandé par l'oms et le pnns
Rééquilibrage alimentaire recommandé par l’oms et le pnns au profit d’une alimentation plus végétale

L’essor des légumineuses sera incontournable dans la transition alimentaire

Les légumineuses jouent un rôle crucial dans l’équation de l’alimentation durable grâce à leurs multiples vertus écologiques et nutritionnelles. Ces plantes, riches en protéines, offrent une alternative viable et économique aux protéines animales, facilitant ainsi la transition vers une alimentation végétale plus soutenable.

Avec une teneur en protéines variant entre 20 à 40 % selon les espèces, elles constituent une source complémentaire essentielle aux céréales en fournissant des acides aminés essentiels (AAE).

En termes de santé, les légumineuses apportent des bénéfices significatifs. Elles sont non seulement une source riche de fibres mais jouent également un rôle dans la régulation du diabète et du cholestérol. Les autorités sanitaires recommandent d’ailleurs une consommation de légumineuses au moins deux fois par semaine, reconnaissant leur potentiel nutritif sous-valorisé (recommandation du site mangerbouger).

Les légumineuses permettent de réduire l’utilisation de produits de synthèse

Les légumineuses, essentielles pour une alimentation végétale durable, jouent un rôle crucial dans la lutte contre les changements climatiques et la promotion de la biodiversité des sols. Sur le plan écologique, les légumineuses ont la capacité unique de fixer l’azote atmosphérique.

En fixant cette azote de l’air, les légumineuses réduisent le besoin en engrais azotés de synthèse, ce qui les rend particulièrement bénéfiques pour l’agriculture durable. En étant intégrées dans les rotations culturales, elles enrichissent le sol en azote pour les cultures suivantes, améliorant ainsi sa fertilité chimique et biologique et diminuant la dépendance aux engrais externes.

Les légumineuses peuvent fixer jusqu’à 300 kg d’azote par hectare lorsqu’elles sont utilisées comme engrais vert et rejettent de l’hydrogène dans le sol, bénéficiant ainsi à la microfaune et à la biodiversité du sol.

En plus de leur rôle dans l’amélioration de la fertilité des sols, les légumineuses aident à allonger les rotations de culture, réduisant ainsi le besoin de pesticides et facilitant la gestion des mauvaises herbes. Après la récolte, leurs résidus contribuent également à la diversité biochimique du sol, ce qui peut renforcer la résilience des écosystèmes face aux perturbations et aux maladies.

Selon l’INRAE, l’introduction de pois ou de soja dans une rotation de 3 à 5 ans peut réduire l’utilisation d’azote de synthèse de 20%, diminuer la formation d’ozone de 80%, réduire l’eutrophisation des eaux* et les émissions de gaz à effet de serre de 90%, et baisser l’acidification des océans de 15%.

*Phénomène de pollution qui survient lorsque des nutriments excessifs, principalement l’azote et le phosphore, s’accumulent dans l’eau. Cet excès de nutriments favorise une croissance rapide des algues. Lorsque ces algues meurent et se décomposent, cela consomme une grande quantité d’oxygène dans l’eau, réduisant ainsi la quantité disponible pour les autres formes de vie aquatique, ce qui peut entraîner la mort de poissons et la dégradation des écosystèmes aquatiques.

l’importance de substituts riches en énergie dans l’alimentation végétale

Les légumineuses jouent un rôle crucial dans l’alimentation végétale en offrant une alternative à forte densité énergétique, essentielle pour remplacer des aliments riches en énergie tels que le sucre, les graisses et la viande.

Pourquoi il est important de trouver des aliments riches en énergie dans un régime fortement végétalisé ?

Les fruits et légumes qui sont moins denses en énergie nécessiteraient une consommation plus importante pour satisfaire les besoins énergétiques, augmentant ainsi les émissions de gaz à effet de serre et l’utilisation des terres arables.

A l’inverse, les légumineuses fournissent une solution efficace. Elles sont économiques et leur densité énergétique élevée permet de maintenir un régime alimentaire nutritif et accessible sans compromettre l’environnement ou la qualité nutritionnelle.

Le saviez-vous ? 100 grammes de lentilles vertes par exemple fournit autant d’énergie qu’un steak de boeuf également de 100 grammes !

valeur énergétiques d'aliments d'origine animal vs végétale
Comparaison des valeurs énergétiques d’aliments d’origine animal vs végétale

Ainsi, les légumineuses se présentent comme des substituts idéaux dans les régimes alimentaires, surtout pour ceux cherchant à réduire leur consommation de viande sans augmenter les coûts ou l’impact environnemental. En plus vous pouvez en trouver une multitude : lentilles corail, lentilles vertes du Berry, lentilles beluga, pois chiche, haricots…

En définitive, les légumineuses offrent une solution prometteuse pour relever les défis de l’alimentation végétale durable, alliant bienfaits pour la santé, avantages écologiques, et facilité d’intégration dans les régimes alimentaires mondiaux.

Conclusion

Les légumineuses sont donc un pilier essentiel de l’alimentation végétale durable, offrant de nombreux avantages écologiques et nutritionnels. Elles jouent un rôle crucial dans la réduction de l’empreinte carbone, l’amélioration de la biodiversité des sols et la promotion de pratiques agricoles plus durables grâce à leur capacité à fixer l’azote atmosphérique.

Par ailleurs, elles offrent une alternative riche en protéines et économiquement accessible, rendant les régimes végétaux non seulement possibles mais également viables pour un plus large éventail de populations.

Cependant, il est important de reconnaître que, bien que l’adoption d’une alimentation riche en légumineuses et autres produits végétaux puisse sembler être une solution idéale pour lutter contre les défis environnementaux et de santé publique, la mise en place de régimes végétalisés doit être bien planifiée.

L’équilibre nutritionnel est essentiel pour éviter d’augmenter involontairement l’empreinte carbone due à une consommation accrue de produits à faible densité énergétique.

Et vous qu’en pensez-vous ? Etes-vous prêt à vous tourner vers une alimentation plus végétale ?


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Références bibliographiques :

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Rapport du Sénat. Vers une alimentation durable : Un enjeu sanitaire, social, territorial et environnemental majeur pour la France. Rapport d’information n° 476 (2019-2020), déposé le 28 mai 2020. Disponible [En ligne]

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